Résidence sociale de 66 logements
ADOMA
PHILIPPE DUBUS ARCHITECTES
1 877 m² SP
3,8 M euros HT
RT 2012 / H&E
Livraison 2018
Résidence sociale, ZAC du Bac d'Asnières, Clichy (92)
Un concours sur deux sites : le programme prévoit de reloger les résidents d’une tour de 11 niveaux, située Porte de Clichy, face au quartier des Batignolles dans la ZAC Entrée de Ville. Une première résidence sera construite sur ce site avant démolition de la tour, d’où des contraintes de phasage. Le second bâtiment sera implanté dans la ZAC du Bac d’Asnières, à Clichy également. Le programme est délicat – 200 studios pour une résidence sociale, héritière des foyers de travailleurs migrants. Les sites des deux projets aussi, l’un dominé par le périphérique, l’autre par les voies ferrées venant de Saint-Lazare. Cependant chacun est doté d’un potentiel paysager à révéler ou développer : jardin en cœur d’îlot dans la ZAC Entrée de Ville et parc urbain dans la ZAC du Bac d’Asnières. À partir de ces ressources, les deux bâtiments exploitent le même principe : adosser les circulations aux zones de nuisances pour isoler les cellules du bruit et les orienter vers la ville et son paysage. En effet l’érosion des espaces collectifs dans le programme entraîne une augmentation de la surface des logements qui est triplée, passant de 6 m2 à 18 m2 voire 30 m2.
Bac d’Asnières
Le terrain situé à l’entrée de la ZAC du Bac d’Asnières est exigu et sa forme en triangle le rend complexe. Il occupe une situation singulière : en proue, adossé au talus des voies SNCF, le long de l’axe reliant Clichy aux bords de Seine. Le triangle d’assiette du projet est extrudé sur un volume capable de neuf niveaux, correspondant aux surfaces du programme. Plié, infléchi, le bâtiment libère un parvis d’accès et un espace paysagé au pied des locaux communs la résidence. Les circulations sont placées en façade le long des voies SNCF, réservant pour les logements l’extérieur côté ville. Ceux-ci accompagnent le plissé des façades : un triangle, cinq façades, les orientations et les vues sur le quartier sont démultipliées, s’élevant jusqu’à une terrasse commune en direction du parc urbain de la ZAC, posé sur d’anciennes fortifications.