Ecole Supérieure des Métiers Artistiques (auditorium, studio de tournage, ateliers...), plateaux de coworking, salle de sport, restaurant et résidence coliving de 76 logements
Artemisia Finance
Philippe Dubus Architectes
8 500 m² SDP
nc
Etudes en cours
Ce projet d’Eco-campus implanté sur l’îlot Est du quartier Solférino, ZAC EuroRennes, est le deuxième projet Rennais réalisé par l’agence pour le groupe ENKI – Artemisia, présent à Montpellier, Lyon, Toulouse, Nantes, Bordeaux et Montréal.
Le projet s’inscrit dans le développement du nouveau quartier de la gare TGV à Rennes. Il participe à la transition entre le tissu existant au Nord et les rives des voies ferrées au sud, entre la gare et le pont Saint-Hélier.
Le projet est situé à deux pas de la gare TGV, il répond aux fortes exigences environnementales souhaitées par la Ville de Rennes et son aménageur Territoire Rennes : réduction des consommations, capteurs photovoltaïques, triple vitrage, généralisation de la ventilation double flux, raccordement au réseau de chauffage urbain de Rennes-Sud, faiblement carboné et planchers mixtes bois-béton pour un projet biosourcé niveau 2 au sein d’un îlot bas carbone.
L’Eco-campus est dédié aux métiers de la création numérique, cinéma d’animation, jeux vidéo… Il comporte plusieurs programmes, une Ecole Supérieure des Métiers Artistiques, équipée de studio de tournage, auditorium, hall d'exposition, ateliers, des plateaux d’incubateur/coworking et une résidence en coliving de 74 logements, l’ensemble étant accompagné d’espaces partagés et de services mutualisés - salle de sport, cafétéria, rooftop et jardins partagés en toiture.
Le projet dessine une nouvelle silhouette le long des voies ferrées. Il instaure une relation avec le futur quartier de la rive sud du réseau ferroviaire. La vie étudiante est mise en scène au travers de généreuses terrasses plantées, de dessertes et d’espaces partagés en balcon sur la ville, dans un paysage ou l’architecture laisse place à la nature dans une ville dense. Ce paysage vertical révèle la mixité et l’effervescence du campus, affirmant ainsi l’intensité métropolitaine du site.
Le projet offre une porosité entre le tissu existant au nord et l’espace ouvert au sud. Les jardins et les terrasses plantés installés dans les failles pratiquées au travers du bâti, multiplient les séquences verticales et les continuités piétonnes et paysagères. Une rue semi-publique est réalisée au pied des bâtiments, au sud de l’îlot. Cette vitrine active connecte les différents niveaux et programmes de l’opération, assurant la jonction entre la partie ouest de la rue Lucien-Decombe et le pont Saint-Hélier à l’est.
Pour s’adapter aux limites trapézoïdales du terrain, le projet combine deux logiques géométriques, répondant respectivement aux contraintes urbaines et aux contraintes fonctionnelles des différents programmes.
La première dessine des bâtiments compacts, économes et performants, réglés sur une trame structurelle orthogonale rigoureuse de 7,50x7,50m, commune à l’ensemble de l’opération. Cette structure frugale et réversible permettra à l’opération d’adapter le programme à l‘évolution des enseignements.
La deuxième, plus libre et adaptable, se calque sur les limites de la parcelle pour dessiner des espaces extérieurs généreux, installant un jeu de terrasses et de balcons plantés qui prolongent les espaces intérieurs en reliant les différents programmes et bâtiments entre eux. Ces espaces informels sont autant de lieux conviviaux propices à l’apprentissage et aux échanges.